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LA STATION-THÉÂTRE
7 juillet 2023

COLORIS VITALIS suivi de LE CLOWN DES MARAIS les 16 et 17 février 2024

Vendredi 16 et Samedi 17 février, 20H

 

 

Photo: Tristan Jeanne-Valès

 

 

Coloris vitalis spectacle compris dans l'abonnement

 

Eponyme du texte de Catherine Lefeuvre

 

aux éditions Les Solitaires intempestifs, 2019

 

 

 

avec Jean Lambert-wild

 

Coopérative 236, Vannes

 

 

 

suivi de

 

 

 Photo: Christophe Farion

 

Le clown des marais spectacle compris dans l'abonnement

 

Eponyme du texte de Jean Lambert-wild

 

in Fièvres de clown, Carnets de la revue Frictions, 2019

 

 

 

avec Jean Lambert-wild et Marc Goldberg

 

Coopérative 326, Vannes

 

 

 

Théâtre, clown blanc

 

A partir de 12 ans

 

Durée : 2 X 45 Mn

 

 

 

Coproductions:Théâtre de l’Union-C.D.N. du Limousin, Thysros Pte Ltd

 

Soutiens: Scènes du golfe (56), Voilah! Festival 2016, Institut Français de Singapour

 

 

 

Lien réservation et paiement en ligne :

vendredi 16 février

https://www.helloasso.com/associations/la-station-theatre/evenements/coloris-vitalis-le-clown-des-marais-vendredi-16-fevrier-2024

samedi 17 février

https://www.helloasso.com/associations/la-station-theatre/evenements/coloris-vitalis-le-clown-des-marais-samedi-17-fevrier-2024

 

 

 

COL 2-160 Ko Coloris vitalis de pied en cape©Tristan Jeanne-Valès

Extrait Coloris Vitalis:

Je vais exploser. Je suis malade et je ne peux pas crier. Si je crie, vous allez avoir peur, une peur bleue. Faut pas crier. Vous n’allez pas crier hein ? Si vous criez, vous allez vous interloquer, vous électrocuter, enfin vous demander : est-ce qu’il va bien celui-là, à nous parler de ses couleurs intraveineuses et de sa maladie de coloris buboniques ? Est-ce qu’il n’est pas déjà un peu mort avec son teint blanc d’outre-tombe et ses bulles gastriques colorées ? (…) Vous suffoquez ? Une salle, ça tousse toujours un peu. Les tousseurs sont des détrousseurs de couleur.

 

 

 

Extrait Le Clown des marais :

 

Moi dont les tendons sont rouillés, moi dont l'étiolement est l'étoile de ma modernité, moi qui ne suis qu'un hôtel de fantômes, je veux donner un grand banquet, inviter des inconnus à boire, à rire, à me dévorer.

 

 

 

 

 

Ce magicien, au rire contraint par l’élégance, aux oreilles cirées de rouge, au visage grimé de blanc qu’un trait noir, fait au pinceau, signe comme le premier vers d’un poème sans fin, ce clown on l’appelle aujourd’hui «Le blanc»(…)De nos jours, il est difficile de reconnaître ce clown qui à l’époque exécutait des tours et des farces qui sont aujourd’hui réservés à l’auguste(...)Le clown réussissait ce que l’auguste ratait. Le clown était d’ailleurs la plupart du temps solitaire. Jean Lambert-wild

 

Dans Coloris Vitalis, c’est un clown blanc de rage, livide de fatigue qui ne peut contenir plus longtemps la poussée de ses couleurs intérieures qui vont le faire exploser. Une mécanique est en jeu, jeu de langue, coloris gazeux, pets et gargouillis qui s’accumulent en autant de mots qui s’accrochent entre eux par leurs seules sonorités. Ces petits monticules de sons finissent par atteindre la masse critique de l’explosion. Tout cela ne peut s’achever que par un torrent débordant, une déflagration colorée(...)car Gramblanc est né avec des chromosomes chromés(…)clown poétique, désespéré mais courageux. Bernard Faivre d'Arcier

 

Dans Le Clown des marais, Jean Lambert-wild est sur scène, face à son miroir. Il est sur le point de se transformer en son clown, ce double face blanc qu’il a d'abord personnifié pour effectuer ses calentures, puis emprunté pour jouer des personnages célèbres tels que Lucky chez Beckett ou Richard III. Maquillage, costume, altération de langage du corps, changement de voix font partie du processus(...)Le public assiste à cette métamorphose, toute à la fois intime et spectaculaire, quelque chose de chamanique, par où la création artistique suppose un abandon radical, l'accueil béant d'une altérité, un voyage, et engendre des court-circuits, des fulgurances, des raccourcis saisissants, qui sont le propre du rire et de la poésie des grands clowns. Marc Goldberg

 

 

 

« Debout sur un plot au milieu d’une piste, Jean Lambert-wild incarne un personnage étrange et fascinant, mélancolique et désabusé, cynique et drôle (…) Il est, comme disait Henry Miller, « un poète en action ».Thierry Voisin, Telerama, janvier 2023

 

 

 

« Fiché sur un plot, il rappelle les grands littérateurs, hautains face à la mer, tels Chateaubriand ou Hugo, les sacrifiés qui, à l’instar de Didon, installent leur bûcher sur les falaises pour que tous assistent à l’immolation (…) Quelle est la véritable maladie de Gramblanc ? Son amour de la vie. Il aime à ce point les couleurs et les mots qu’il en explose de douleur. (...) Jean Lambert-wild compose un personnage énigmatique et attachant, dérisoire et flamboyant, assassiné par sa passion, incompris, à la fois fier et triste de n’être pas comme ses semblables. Face à une si poignante douleur, il faut être bien méchant homme pour ne pas comprendre qu’il est parfois des cris d’amour qui ressemblent à des cris de colère. Les enfants, les fous et les artistes le savent. Les amateurs d’eau tiède préfèreront toujours, quant à eux, la tisane à l’eau de feu. » Catherine Robert, Un albatros assassiné, La terrasse, décembre 2022

 

 

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