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LA STATION-THÉÂTRE
31 mai 2022

DES HEURES AUX ARRÊTS, lecture musicale de poèmes

DES HEURES AUX ARRÊTS, lecture musicale de poèmes, création 2022

 

Des heures aux arrêts

de Gwenaël De Boodt

avec Joël Jouanneau et Gwenaël De Boodt, à la lecture

& Hélène Bass au violoncelle

lumières : Didier Alicourtis

 

Lecture musicale de poèmes

Création 2022

 

Une production de La Station théâtre avec l'aide à la résidence de la DRAC Bretagne

Spectacle accessible à tout public d'adolescents et d'adultes à partir de 14 ans

 

Des Heures aux arrêts, recueil de 50 poèmes de Gwenaël De Boodt aux éditions L'Harmattan, collection Témoignages poétiques, automne 2022

 

Bande-annonce :

https://www.youtube.com/watch?v=B0y9He-Rp-Q

 

 Captation complète : https://youtu.be/k7hyalZUJwU

 

Entretien avec Mathieu Dubois, diffusé sur Radio Univers en mai 2022:

http://www.radio-univers.com/gwenael-de-boodt-poemes-de-confinement/

 

Page du livre sur le site des Editions L'Harmattan:

https://www.editions-harmattan.fr/livre-des_heures_aux_arrets_gwenael_de_boodt-9782140273612-73959.html

 

Vous êtes diffuseur, programmateur, organisateur ? Pour obtenir le dossier complet ainsi que les tarifs, écrire à crealastationtheatre@gmail.com ou appeler le 06 41 56 47 01 / Dossier de diffusion en ligne :

 Dossier_Des_heures_aux_arr_ts



 

Extraits du livre d'or :

 

H aux A jj, g & h

Fantastique, beau, sincère, vrai, libérateur, poétique, transcendantal, beau, beau: Merci ! 13 mai 2022

 

 

Nous étions transportés dans la solitude de ce moment suspendu, emportés par tes mots, ta poésie. L'aide d'Hélène et de Joël semblait évidente. Très bon moment. Merci. 13 Mai 2022

 

 

Grand plaisir de retrouver la force de tes mots, une poésie inspirée, dont l'anarchie orchestrée est un moment précieux. H. Camus, 14 mai 2022

 

 

 Extrait d'un entretien avec Ph. Chouteau, Ouest-France :

 

affiche definitive H aux A

 

Vous avez décidé de mettre en scène ces poèmes. Que diriez-vous du spectacle?

 

Je dois à Joël Jouanneau, auteur et metteur-en-scène passionné de poésie, et qui était venu jouer

à La Station théâtre les saisons précédentes, de m’avoir invité en Septembre 2020 dans son

festival de poésie à Port-Louis pour que nous donnions une première lecture d’un florilège de ces

poèmes avec la violoncelliste Hélène Bass. De cette première rencontre avec le public est née

l’envie de travailler plus précisément cette lecture, dans l’esprit d’un dialogue entre nous et avec

la musicienne qui sait tirer de son instrument beaucoup d’inattendu et de fantaisie tout en ayant de

solides bases classiques. Grâce à eux, la solitude du poète devient symphonique et peuple

l’espace dont les mots du poème se refusent à définir le cadre car se serait revenir au discours

qui nous piège quotidiennement. Cette lecture fait chanter l’espace, on ne peut pas vraiment dire

qu’elle soit mise en scène. Le théâtre existe déjà dans les mots des poèmes.

 

 

 

 L'article :

article couleur H aux A OF 11 05 22

La préface du recueil, par Joël Jouanneau :

DANSONS AVEC  LUI

 

Dès ma première rencontre j’ai su que je garderai à jamais pour le poète De Boodt un infini respect, la nature de l’homme étant rare, sa parole précise, sa pensée de feu, j’avais affaire à l’un de ces indomptables qui, entre maternité et cimetière, assument de n’être venus au monde que pour la simple beauté du geste et savent que ce n’est pas peu, preuve en est qu’il avait, lui De Boodt, de ses propres mains lisez-bien, transformé une station essence sur le déclin en un refuge où forger l’or noir de la langue, et ce havre où tout semble possible représente à ce jour pour moi le plus bel outil de théâtre qui soit, celui où Lear, et son fou peuvent se perdre dans la lande des mots, reconnaissons que c’est dur à admettre pour les autorités-

 

respect donc, et infini je le confirme, et peur cependant à l’aube de ce 26 mars de l’an 2020 où je reçois sur mon écran, une page blanche noircie par lui, encrée dans le silence de la nuit et nourrie de mots-uppercuts dont la cible est ce décret qui devait, covid oblige, conditionner durant de longues semaines nos vies et chacune de nos sorties privées ou publiques, peur à l’époque oui que ce pari quotidien du poème confiné de minuit soit un délicat défi à tenir, conduit possiblement à se déliter au fil des jours, mais c’est méconnaître De Boodt que d’avoir craint cela, Des heures aux arrêts en atteste, superbe manuel de survie où face au malheur se croisent douceurs colères fissures éclats hurlements chuchotements, et disons-le :

 

en cette époque où obscurantisme et dénis des catastrophes en cours menacent l’humanité, l’heure est venue de rappeler que la poésie de combat –et c’est bien de cela qu’il s’agit -date de toujours et traverse toutes langues, de Sophocle à Villon, Adonis à Mandelstam, Char à Bolano, Plath à Vinclair, Sagot-Duvauroux à Ginsberg, Pasolini à Rosselli (je vous laisse compléter la liste) et c’est pourquoi face aux forces hostiles la reddition est impossible, la mémoire tenace, en témoignent ces lignes issues du néant : “ Il serait bien extraordinaire que des milliers d’événements qui surviennent chaque année résultât une harmonie parfaite, il y en a qui ne passent pas et qu’on garde en soi, blessants”, lignes de Henri Michaux qui nous obligent, face aux verrous, de pratiquer en attaque de bélier l’exorcisme, “ réaction qui est le véritable poème du prisonnier ” et c’est pourquoi, plutôt que d’observer le grand spectacle du désastre sur écran, convaincu qu’il n’y a pas de vérité dernière, lui De Boodt, en embuscade une fois la porte du crépuscule fermée, au cœur de sa nuit, sachant l’heure venue du poème, avec une foi insatiable sortait de sa boîte à outils une clé à molette afin de dévisser les mots cadenassés pour à l’aube rendre au verbe et à l’image leur poétique.

 

Seuls sont les indomptés nous dit-on, mais toi qui sur le seuil hésite, oublie ta peur et fais le saut, c’est ton oui qui ouvre le livre, te voilà deux maintenant et c’est là déjà l’amorce du nouveau monde, celui où la langue, s’abreuvant à la fontanelle de nos ténèbres, se fait rythme joie, tourne la page et lis

 

 

 

Si ton prochain

 

te ferme sa porte

 

et que tu n’as plus de pain

 

et qu’il pleut toujours

 

alors

 

incendie le temple

 

où il se rend en esclave

 

et danse nu devant lui

 

en montrant ton sexe et tes dents

 

 

lis et relis, abreuve-toi, pars en forêt avec ces mots, goûte aux délices de la rosée et de la première neige, fais le saut oui, celui de la vie, danse avec lui, te voilà indomptable à ton tour.

 

 

 

Joël Jouanneau

 

 

 Quelques commentaires de poètes à propos du recueil:

 

“Un poème-témoignage où passent les rêves, les doutes, les tristesses, les espoirs, les refus, surtout, les refus de ce monde cadenassé qui, oui, met Les heures aux arrêts. Une voix faite de violence, de tendresse, d'humour parfois, se fait entendre et j'aime cette passion d'y être tous les êtres du monde, ce poète caméléon dont parle Keats.”                               

Jacques Ancet

 

“ Voilà de la poésie sur le vif, c'est franc, généreux et pensé comme il nous faut, l'écriture est ferme, toujours tenue, portée par l'élan que suppose une “poésie d'intervention” Oui, levons-nous du tombeau."                                                                                            

Jean-Pierre Siméon

 

“C’est brut de décoffrage bien venu et “ça roule dans la bouche”. C'est du bien vivant et “pas conforme”. Salut donc aux anarchistes doux que nous sommes.”

Werner Lambersy

 

“Ces  poèmes interpellent, on en partage d’emblée l’esprit et la musique, on s’arrête pour relire ce qu’on a cru lire en nous.”

Hubert Haddad

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