Samedi 20 Mai 2017 à 20h30: La Quête infinie de l'autre rive
Samedi 20 Mai 2017 à 20h30:
La Quête infinie de l'autre rive
de Sylvie Kandé
Lecture intégrale en présence de l'auteur
par les comédiennes Chrystel Petitgas, Clotilde Guérineau et Marion Bourdain
Cette épopée en trois chants évoque les tribulations, triomphes et contemplations de ceux, qui par goût de l'aventure, soif de connaissance ou nécessité économique, se lancent en pirogue sur l'Atlantique. Hier ils étaient des milliers qui, sous la conduite de l'Empereur du Mali Aboubacar II, mirent le cap sur l'Amérique. Aujourd'hui des dizaines de milliers qui, dans l'espoir d'atteindre l'Europe, s'embarquent audacieusement sur l'océan. Et si les expéditions malinké avaient « découvert » l'Amérique avant Christophe Colomb ?
La question de l’oralité m’intéresse au premier chef et (...) j’écris pour que mes poèmes soient lisibles à haute voix, avec le souffle que demande le phrasé ou le contenu, avec l’émotion que les vers font surgir. (Sylvie Kandé in Diacritik, 2017)
Samedi 20 Mai à 20h30
Durée : environ 2 heures et demi ponctuées de 2 entr'actes
à La Station théâtre, 1 rue de Rennes, La Mézière
Tarif: 10 Euros (compris dans l'abonnement au choix avec Les Cinq sens)
Accueil public à 19h30, bar et petite restauration pour adhérents (5 € la saison)
Pré-réservation au 06 41 56 47 01 – lastationtheatre@gmail.com
Une rencontre avec Sylvie Kandé, animée par Tim Trzaskalik
aura lieu
Mardi 23 Mai à 19h
à la Maison de la poésie de Rennes
La Quête infinie de l'autre rive
Lecture comprise dans l'abonnement, au choix avec Les Cinq sens
Poème épique en trois chants appontant l'expédition de deux mille pirogues africaines malinké au XIVème siècle à soixante-dix de leurs descendants harragas ramant pour sortir de la galère de la domination néo-coloniale. De Sylvie Kandé, lu dans son intégralité par les comédiennes Chrystel Petitgas, Marion Bourdain et Clotilde Guérineau. Production La Station-Théâtre.
Durée :environ 3h
Tout public à partir de 16 ans
Editions Gallimard
Mais de nos mères de nos soeurs et de nos compagnes / nul n'ignore bien sûr le dévouement: / elles auront payé cher notre naulage / et du brillant de leurs larmes se feront des colliers / Car chaque vie noyée est pierre précieuse / qui va joncher le fond de l'océan (S. Kandé)