Rutabaga (Le), monologue tragi-clownesque de et par Delphine Orleach les Vendredi 14 et Samedi 15 Février
mise en scène de Caroline Pallarès, Compagnie La Môme perchée.
Après Des hématomes dans la chaufferie, seule-en-scène ludique sur le sombre thème de la maltraitance, Delphine Orleach, poursuivant son exploration de la difficulté d’être soi-même, revient jouer à la Station-Théâtre une nouvelle création : Rutabaga (Le).
« Elle est née sous une kyrielle d'étoiles dans une maison en satin de soie. C'est pas ça, l'histoire de Rutabaga c'est pas ça. Rutabaga est née dans du calcaire au milieu d'un marécage fétide et boueux. Son bilan génétique révèle la présence d'un mauvais gène, celui de la scélératesse. »
Dans un univers fantasque relevé d’une bonne dose d’humour grinçant, Rutabaga, en butte à ses racines, se livre à une tuerie familiale. Elle pense ainsi mettre fin à son héritage génétique, source d’obstacles à sa réalisation personnelle. Un appareil généalogique, à la manière d’une photocabine amovible et parlante, révèle les personnages de sa descendance, parmi lesquels se trouvent des indices qui devraient conduire à l’aïeul coupable, porteur du gène de la scélératesse dont elle croit avoir hérité. Convaincue par les paroles du Tout-Puissant-Grouide, Rutabaga part à sa recherche : Est-ce à son père, auteur de multiples agressions sexuelles sur sa mère, que renvoie le placement sous castration chimique de Charles? Y-a-t-il un lien maléfique entre les migraines et l’hyperactivité d’Elise et celles de sa grand-mère ? Un doute subsiste : il n’est pas sûr que Rutabaga ait été bien orientée dans cette quête pour se défaire des empreintes laissées par ses aïeux et trouver son individualité en changeant sa relation au monde.
Delphine Orleach a joué dans La mécanique des femmes de Calaferte, Une femme seule de Dario Fo, Toinette dans Le malade imaginaire… Elle a fait les premières parties de Noëlle Perna, Dieudonné, Elie Semoun. Après avoir écrit et joué On n’en voulait pas et Des hématomes dans la chaufferie, Rutabaga est son dernier seule-en-scène. Elle a obtenu le prix de la presse et du jury au Festival du Puy Saint Vincent et le coup de cœur du jury à celui de Tournon sur Rhône.
Les représentations seront précédées d’une lecture par la poétesse Nicole Laurent-Catrice de quelques extraits de son recueil Corps perdu.
Renseignements pratiques :
Vendredi 14 et Samedi 15 Février 2014 à 20H30
Ouverture des portes à 19H30 et petite restauration sur place
Tarif : 9 euros / Ce spectacle est compris dans l’abonnement.
Réservation au 06 70 12 75 33 ou lastationtheatre@gmail.com